Peu de gens sont réellement attentifs à ce qui se passe à la surface de leur épiderme.
On consulte quand on a mal (et parfois il est bien tard !) ou bien quand la disgrâce devient trop insupportable.
Pourquoi ? Par négligence dans bien des cas, mais le plus souvent parce qu'on méconnaît les ressources de la dermatologie, or cette science intéresse les médecins depuis la nuit des temps.
On retrouve des descriptions dermatologiques dans les écrits les plus anciens, Egypte antique, bible, textes grecs.
La couche cornée est appelée épiderme
Cette couche, de moins d'un millimètre d'épaisseur, est constituée de cellules sans noyau, remplies d'une matière dure, la kératine.
Chaque cellule vit une vingtaine de jours.
Ces cellules se renouvellent donc sans cesse et tombent régulièrement.
Elles ne naissent ni ne tombent en même temps. De ce fait, le phénomène de desquamation est invisible.
Chaque cellule de notre peau (nous en avons des milliards) est composée d'un noyau et d'un cytoplasme.
Dans chaque noyau se trouvent les chromosomes et les instructions du message génétique, logés dans une grosse molécule nommée ADN.
Celle-ci est le cerveau de la cellule, et conduit son destin.
Quand les cellules arrivent en surface, à l'air libre, leur cytoplasme se transforme en kératine, matière solide et imperméable, et le noyau disparaît.
Elles ne jouent plus qu'un rôle de protection.
Au bout de quelque temps, elles se détachent et tombent.
Le soleil accélère leur chute : la peau pèle.
Les pellicules sont des cellules de kératine qui se détachent trop vite, sous l'effet d'un déséquilibre.
L'anomalie peut revêtir l'aspect d'une maladie comme le psoriasis ou l'eczéma.
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