Même si certains d'entre nous ne paraissent pas leur âge, personne n'échappe au vieillissement: avec le temps, la peau va perdre sa capacité de division cellulaire.
L'environnement dans lequel on vit importe beaucoup.
L'abus de soleil est clairement identifié, mais aussi le tabac, qui interviendrait par le biais de la nicotine et de tous les autres toxiques présents dans la fumée.
De surcroît, tabac et soleil agissent en synergie sur la peau: fumer ou bronzer il faut choisir!
Enfin, la pollution et les agressions climatiques peuvent aussi influer, même s'il est difficile de quantifier leur impact.
Chez la femme, l'arrêt de la sécrétion d'oestrogènes lors de la ménopause est responsable d'altérations de la peau associées à une perte de la densité osseuse.
Le traitement hormonal substitutif a une action positive sur le vieillissement cutané des femmes ménopausées.
Combattre le vieillissement
Lutter contre le vieillissement cutané comporte deux notions qui passent, toutes deux, par la prévention.
Une notion esthétique, bien sûr, mais aussi une notion plus médicale qui consiste à empêcher le développement de signes qui peuvent devenir cancéreux.
Régime alimentaire sain
Des travaux récents ont démontré que la diminution de la ration alimentaire, et notamment des protéines, permettait de retarder le vieillissement de la peau.
Donc, si vous voulez vieillir moins vite, mangez moins et mieux!
Une alimentation équilibrée, riche en antioxydants naturels (légumes, fruits, huile d'olive, poissons) aux propriétés antiradicalaires, contribue à retarder le vieillissement de la peau.
Les compléments alimentaires
Impliqués dans le processus du vieillissement de la peau, les radicaux libres sont des molécules très instables et très réactives que l'organisme produit lorsqu'il utilise de l'oxygène.
Ils provoquent des dégâts en chaîne dans les tissus, s'attaquent aux membranes cellulaires, altèrent le collagène et l'acide hyaluronique contenus dans le derme et endommagent l'ADN, c'est-à-dire le matériel génétique de la cellule.
Les agressions extérieures comme le soleil l'une des plus importantes ou la pollution favorisent la formation de radicaux libres.
Lorsque le corps vieillit et que son système de défense décline, les compléments alimentaires peuvent alors aider l'organisme à lutter contre ces derniers.
De nombreuses préparations existent désormais sur le marché; elles contiennent des vitamines antioxydantes (A, C, E), du zinc, du cuivre, du manganèse, du sélénium sans oublier les acides gras Oméga-3 et Oméga-6, les flavonoïdes et les isoflavones de soja qui ont une action semblable aux strogènes.
Il importe d'opter pour une formule associant plusieurs antiradicaux libres.
Se protéger efficacement contre les UV
Le soleil est maintenant reconnu comme un acteur essentiel dans le vieillissement cutané.
Il est important de s'en protéger en toute circonstance, même en dehors de la plage.
Le traitement hormonal substitutif (THS)
La peau est un organe hormonodépendant.
À la ménopause, l'arrêt de la sécrétion de la progestérone et des strogènes a des répercussions au niveau cutané.
La peau devient plus sèche, plus fine, moins élastique et plus extensible.
Certaines de ces altérations peuvent être corrigées par le traitement hormonal substitutif (THS).
Lors de la ménopause, il est intéressant de noter que la perte en fibres collagènes dans le derme est proportionnelle à la perte osseuse. Or, seulement une femme sur trois prend leTHS entre 50 et 60 ans et pour une durée moyenne de 3 ans.
Les effets du THS se notent de manière évidente sur le derme: celui-ci s'épaissit, ce qui compense la perte en fibres collagènes, l'élasticité cutanée s'améliore, le teint devient plus éclatant.
En revanche, le THS a peu d'action sur les rides et les ridules, il n'agit pas non plus sur la pousse de poils ou l'alopécie androgénétique.
Les phytostrogènes
Ce sont des nutriments dont la structure moléculaire est proche de celle des strogènes, notamment les isoflavones de soja.
On les qualifie de nutriments et non de médicaments.
Ils pourraient être une alternative au THS lorsque celui-ci est contre-indiqué ou mal toléré.
L'idée de leur usage est partie d'une constatation: les populations asiatiques, grandes consommatrices de soja, présentent moins de symptômes liés à la ménopause (notamment perte osseuse et maladies cardiovasculaires).
Mais les études chez la femme ne permettent pas, pour l'instant, de connaître le véritable bénéfice d'une telle supplémentation et à quelle dose il faudrait l'envisager
En ce qui concerne leur action sur la peau, les isoflavones de soja sont utiles pour lutter contre les dégâts du soleil.