Ils sont moins spectaculaires et moins gênants que ceux de la peau grasse, ils permettent le maquillage et ils peuvent plus ou moins se résoudre au fil des années.
Une peau sèche est une peau qui manque d'eau et d'un peu de graisse. Le film hydro-lipidique, qui recouvre toute peau, est dans ce cas trop ténu et trop peu protecteur. Les cellules mortes de la couche cornée tombent plus rapidement, ce qui lui donne un aspect desquamé, pelé ; il se forme facilement des dartres. Au toucher, la peau sèche a un contact rugueux, peu agréable, elle paraît tendue et manque de souplesse. Elle n'a pas d'éclat.

Pourquoi a-t-on la peau sèche ?

On a vu que c'est le système sébacé et son complice, le système sudoripare, qui permettent à la peau de prêter ces aspects de souplesse, de douceur, de santé si attrayants. Il suffit que cette double action soit perturbée par un phénomène interne ou externe pour que la peau devienne sèche.

Phénomène interne : il peut s'agir d'une insuffisance thyroïdienne, d'une maladie dermatologique quasi héréditaire comme l'ichtyose, d'un dérèglement des échanges cellulaires (la transpiration et la perspiration ne sont possibles qu'avec l'eau du corps, celle qui est apportée par le sang et qui constitue le liquide intracellulaire), d'un manque, dans la peau, des substances qui ont pour fonction de fixer l'eau (ambiante ou de circulation) et qu'on appelle des " facteurs naturels d'hydratation " (natural moistiiring factors) — substances que l'on trouve dans certaines crèmes de beauté hydratantes, que la cosmétologie est parvenue à synthétiser en partie.

Phénomène externe : des soins de beauté mal appropriés, trop décapants, une vie sédentaire qui favorise la mauvaise circulation et ralentit les échanges, une atmosphère surchauffée et mal humidifiée. Dans ce cas, la peau se conduit un peu comme vos meubles vernis qui se fendillent et perdent leur lustre au bout de quelques années d'ambiance sèche.